90 kM/H : un petit pas et ensuite… ?
Le Sous-Préfet, qui avait toujours rejeté la
mesure, a
finalement accepté de passer la totalité des autoroutes
urbaines à 90 KM/H juste
au moment où la
candidate « En Marche » soutenue par le gouvernement se
met à évoquer la mesure. Si elle se réjouir
d’une « avancée majeure », nous tenons, pour notre
part, à
souligner qu’il ne s’agit là que d’un premier petit et
timide pas. Les
autoroutes urbaines doivent être limitées à 70 puis à 50
KM/H encore plus en
période d’alerte pollution, comme à Valence,
Vienne, Chambéry, Grenoble
et Arles. Ce qui est possible dans ces villes devrait l’être
aussi à Aix-en-Provence.
La
réduction de la vitesse, qui
vise à réduire la pollution et le bruit, n’est pertinente
que si des moyens effectifs
sont mis en place : informations pédagogiques mais aussi
ajustement des,
contrôles. Elle n’a de sens
que si des mesures structurelles et globales allant dans
le
même sens sont mises en place. Ainsi il faut limiter la
circulation et le stationnement
en ville et non proposer des tarifs
de stationnement démagogiques. La réduction de la vitesse
sur les autoroutes doit s’accompagner d’une limitation à 30
km de toute la
première couronne et des cœurs
des quartiers et villages. Réduction
refusée par l’actuelle Mairie.
Il faut aussi respecter la loi et réaliser des
itinéraires cyclables lors des rénovations
de voirie pour favoriser les modes de
déplacement doux. C’est une urbanisation éloignée des axes
autoroutiers qui doit être envisagée,
ainsi que des cahiers des charges précis
pour lutter contre le bruit des bâtiments qui y
sont exposés. Soit le contraire de la tendance urbaine
actuelle. Et c’est aussi l’activité
de la police municipale qui est à réorienter. Elle est compétente pour réprimer les
nuisances sonores, mesurer les
émissions et verbaliser
les véhicules et activités en infraction.
Ce n’est pas une timide mesure couplée à des propositions contradictoires proposée par En Marche ou un laisser faire généralisé caractéristique de l’actuelle municipalité qui répondront aux vrais besoins des aixois.e.s. Seule une autre politique de mobilité et d’urbanisme alternative aux déplacements individuels et favorisant la ville dense et le renouvellement urbain sera efficace. C’est en ce sens que le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes, « Aix-en-Partage » entend proposer un projet soutenable et solidaire pour notre ville d’Aix-en-Provence.